• Join - It's Free

Fabrice Luchini

How are you related to Fabrice Luchini?

Connect to the World Family Tree to find out

Share your family tree and photos with the people you know and love

  • Build your family tree online
  • Share photos and videos
  • Smart Matching™ technology
  • Free!

Related Projects

Robert Luchini

Birthdate:
Birthplace: Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Adelmo Luchini and Hélène Luchini
Husband of Private
Ex-husband of Private
Father of Private

Occupation: Apprenti-coiffeur (1965-1970), Disc-jockey (1969), Acteur
Managed by: Pierre Quenee
Last Updated:
view all

Immediate Family

About Fabrice Luchini (Français)

Robert Luchini, dit Fabrice Luchini, né le 1er novembre 1951 à Paris, est un acteur français.

Nommé à plusieurs reprises aux César, il reçoit en 1994 celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Tout ça... pour ça ! de Claude Lelouch. Il est le père d'Emma Luchini.

Biographie

Enfance, formation et débuts

Fabrice Luchini naît dans le 9e arrondissement de Paris. Il est issu d'un père d'origine immigrée italien, marchands de fruits et légumes. Son père, Adelmo Luchini (1910-2008), est né à Villerupt, et sa mère, Hélène Raulhac (1919-2008), dans le 10e arrondissement de la capitale. Il grandit dans le quartier de la Goutte-d'Or dans le 18e arrondissement de Paris.

Comme il n'est pas attiré par l'école, sa mère le place à l'âge de treize ans comme apprenti dans un salon chic de l'avenue Matignon, chez le grand coiffeur Alexandre. C'est alors qu'il adopte le prénom de Fabrice. Il cultive parallèlement, en autodidacte, son goût prononcé pour la littérature (Balzac, Flaubert, Proust, Céline). Il est, en outre, passionné par la musique soul et James Brown, et animateur, il fréquente les discothèques. C'est d'ailleurs sur la piste du Drugstore d'Angoulême qu'il est découvert en 1968 par Philippe Labro, alors en repérage pour son film Tout peut arriver, et qui lui offre son premier rôle (1969).

Il décide de suivre des cours d'art dramatique chez Jean-Laurent Cochet, puis rencontre Éric Rohmer qui lui donne une certaine notoriété avec Perceval le Gallois en 1978, Les Nuits de la pleine lune en 1984, film pour lequel il est nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle, et Quatre aventures de Reinette et Mirabelle en 1987.

Carrière

Années 1990

Fabrice Luchini tourne ensuite avec Nagisa Ōshima, Pierre Zucca, Cédric Klapisch, Claude Lelouch et Édouard Molinaro. Mais c'est son rôle dans La Discrète de Christian Vincent en 1990 qui le fait connaître du grand public, et qui lui vaut une nomination au César du meilleur acteur.

Il devient dans les années 1990 un acteur très demandé par le cinéma français et campe de nombreux rôles de composition comme dans Le Retour de Casanova en 1992 aux côtés d'Alain Delon et Elsa Lunghini ; dans Tout ça... pour ça ! ; dans Le Colonel Chabert (1994) aux côtés de Gérard Depardieu, Fanny Ardant et André Dussollier ; dans Beaumarchais, l'insolent. Il est à nouveau nommé aux César pour ces quatre films, et reçoit celui du César du meilleur acteur dans un second rôle en 1994 pour Tout ça... pour ça !.

En 1994, il fonde la société Assise Production qui coproduit certains des films où il joue.

Il s'adonne aussi, notamment grâce à Jean-Laurent Cochet, au théâtre, sa véritable passion, « seul lieu où s'exprime la vie, la nourriture de la vie, ce qu'aucune école n'enseignera jamais ». Il partage son activité entre le cinéma et la scène et rencontre un important succès en déclamant des textes de La Fontaine, de Nietzsche, de Céline (avec Voyage au bout de la nuit), de Paul Valéry, de Philippe Muray ou de Roland Barthes. Il a également fait connaître des auteurs contemporains, Yasmina Reza ou Florian Zeller. Il est nommé quatre fois aux Molières, dont deux pour celui du Molière du comédien.

Années 2000

Cette décennie, moins prolifique, amène néanmoins Fabrice Luchini, vers la fin, à des rôles de plus grande envergure.

En 2000, il interprète le rôle-titre de la comédie de mœurs Barnie et ses petites contrariétés, écrite et réalisée par Bruno Chiche. Il monte ensuite sur les planches pour une reprise de la pièce Knock, de Jules Romains, au Théâtre de l'Athénée. Sa prestation lui vaut le Prix du Brigadier.

En 2003, il mène la large distribution de la comédie Le Coût de la vie, écrite et réalisée par Philippe Le Guay et donne la réplique à Sandrine Bonnaire pour le drame Confidences trop intimes, de Patrice Leconte.

Il revient à la comédie populaire La cloche a sonné, de Bruno Herbulot, puis s'aventure vers un cinéma plus ambitieux avec deux projets très différents : en 2006 sort la satireJean-Philippe, de Laurent Tuel, où il fait face à Johnny Hallyday. Puis en 2007, il prête ses traits à M. Jourdain pour le biopic Molière, co-écrit et réalisé par Laurent Tirard (et avec Romain Duris dans le rôle-titre). Sa performance lui vaut le Saint Georges d'argent du Festival international du film de Moscou.

En 2008, il fait partie de la distribution chorale du drame Paris, de Cédric Klapisch ; d'un autre film au casting très étendu, la comédie Musée haut, musée bas, de Jean-Michel Ribes, puis revient à un cinéma plus populaire pour la comédie dramatique La Fille de Monaco, d'Anne Fontaine, où il donne la réplique à la jeune Louise Bourgoin.

Années 2010

Fabrice Luchini est à nouveau nommé quatre fois aux César, par trois fois pour le César du meilleur acteur qu'il n'a toujours pas obtenu, pour ses rôles dans Dans la maison, Alceste à bicyclette et L'Hermine. Ce dernier film lui vaut d'être nommé au Prix Lumières du meilleur acteur 2016, et de recevoir la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine du Festival de Venise 2015.

En 2015, il tourne dans Un début prometteur, sous la direction de sa fille, Emma Luchini.

Vie personnelle

Fabrice Luchini est le père d'Emma Luchini.

Concernant ses opinions politiques, il se caractérise comme n'étant ni de droite ni de gauche mais fustige régulièrement la gauche5,6. Il critique souvent les hommes politiques qu'il estime « peu cultivés ».

En 2009, lors d'une interview au magazine Têtu, il confie avoir eu un rapport homosexuel : « (...) À une époque, j'allais mal et je me disais que j'étais peut-être un homo refoulé. J'ai essayé une fois avec un bonhomme, mais ce n'était pas ça. Ça m'a... bouhh... troublé ». En 2012, il affirme à Télérama que, en fait, « pendant vingt ans, tout le monde a cru que j'étais homo : un acteur si maniéré ! Mais j'étais obsédé par les femmes, client des prostituées dès l'âge de 15 ans. J'étais ce que Céline appellerait un tracassé du périnée, un chercheur. ».

En 2012, en réponse à la lettre de l'acteur Philippe Torreton parue dans Libération dans laquelle celui-ci reprochait à Gérard Depardieu son exil fiscal, Fabrice Luchini ironise en ces termes : « Ceux qui jugent Depardieu, surtout s'ils sont acteurs, [...] devraient juger aussi leur filmographie. Quand on attaque Depardieu, il faut avoir une filmographie solide ».

En 2016, il accorde un entretien à Famille Chrétienne, dans lequel il parle de sa relation avec la foi chrétienne. S'il affirme qu'il a réalisé lors d'une balade au Puy-en-Velay que la France était une terre chrétienne, il reconnait avoir abordé le christianisme par ses opposants, et notamment Nietzsche. Il se définit comme un « chaos de perplexité », croyant parfois et rejetant d'autres fois l'idée d'une transcendance.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabrice_Luchini

view all

Fabrice Luchini's Timeline

1951
November 1, 1951
Paris, Paris, Île-de-France, France